Les tous premiers verres correcteurs étaient en minéral ; ils équipent un grand nombre d’appareils de précision comme les microscopes, lunettes astronomiques et même les appareils ophtalmologiques. Ils ont l’avantage d’être très résistant aux rayures et sont également plus faciles à amincir en cas de forte correction. Malgré tous ces avantages, ce matériau est en voie d’abandon au détriment du verre organique…

Le matériau organique est, depuis une dizaine d’années, le plus utilisé de par sa grande résistance au choc et surtout de par sa grande légèreté ; il est en effet 40% plus léger que le verre minéral. On trouve plusieurs sous classifications des verres organiques comme le polycarbonate ou le MR8 légèrement amincis destinés par exemple à des usages particuliers comme les montages percés.

On les connait également sous le nom de verres de bureau, verres de travail ou verres d’intérieur. Ils permettent de couvrir un champ de vision allant de 40cm à 2m voire même 4m dans certains cas. Parfaitement adaptés au travail sur ordinateur, ils proposent une solution idéale pour un travail de bureau où un usage de lunettes inadaptées peut parfois provoquer une fatigue ou sécheresse oculaire, une irritation des yeux, une vision floue, des maux de tête, voir même des douleurs lombaires et cervicales dues aux mauvaises postures.

La lumière naturelle n’est pas polarisée, c’est-à-dire qu’elle se propage dans toutes les directions. En revanche, la lumière polarisée est « dirigée », c’est-à-dire qu’elle ne se propage que dans une seule direction. La réverbération sur des surfaces horizontales (par exemple un lac, une route mouillée, une piste de ski …) provoque un éblouissement gênant, qui altère la vision. Porter des verres polarisés vous permettra donc de filtrer toutes ces réverbérations gênantes, d’augmenter les contrastes tout en vous protégeant contre les UV à 100%.